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2011Novembre28 Un Peu d'Espoir ...

UN PEU D'ESPOIR ...

 

 


 

 

 

J'ai retrouvé, par hasard, un texte que j'ai écrit en décembre 1974 ... Je n'avais que 16 ans !

 

Dans un monde financier, d'analyse de tendance et de performance, un peu d'espoir ...

 

 

 

ESPOIR DE VIE

 

Le regard triste,

les mains gelées par le froid,

un vagabond déambule dans les rues.

Il est seul ...

 

Seul, dans l'immensité de la Terre,

Il erre, de village en village,

à la recherche d'un chez-soi.

 

Rejeté par la société,

pour des raisons qu'il ignore,

il se demande pourquoi ?

Pourquoi, il doit quêter pour vivre ?

Pourquoi, il doit continuer à vivre ?

 

Exténué par une longue marche,

s'asseyant sur le bord du chemin,

les mains jointes

et les yeux levés vers le ciel,

il prie,

pour que quelqu'un l'écoute,

pour que quelqu'un l'aide.

 

Les yeux mi-clos,

ses sourcils blancs de neige,

il reste assis,

implorant le Très-Haut qui habite, dit-on,

quelque part sous cette couverture astrale.

 

Dans le silence d'une blanche campagne.

il prie.

Soudain, un déchirement,

un cri de détresse, un cri d'angoisse,

rompirent l'air.

 

Jettant un coup d'oeil à sa gauche,

il aperçut un petit oiseau jaune

qui se débattait de toutes ses forces

pour soulever la neige

qui le recouvrait,

peu à peu.

 

Le vieil homme se leva doucement et,

dans un geste bon,

prit le petit animal

et le déposa dans son foulard

qu'il avait mis très profondément

sur une branche de sapin.

 

Le petit oiseau se replia sur lui-même et,

fatigué d'avoir combattu

contre la redoutable mort

qui voulait le saisir

dans ses longues griffes cruelles,

s'endormit dans son petit nid tout chaud,

à l'abri de tout danger.

 

C'est alors que le vieillard comprit

qu'un jour,

quelqu'un viendrait l'aider,

le sortir de la misère.

Il ne lui fallait que survivre ...

 

Regardant le petit oiseau une dernière fois,

comme pour lui dire merci,

il reprit sa marche,

vers on ne sait où ...

 

Il sentait son espoir jaillir

du plus profond de son être.

Admirant les paysages qui s'offraient à lui,

il sifflait gaiement,

confiant, ignorant que,

le petit oiseau,

s'était endormi pour toujours ...

 

 

 

 

Je vous invite à donner généreusement à la grande guignolée. Vous pouvez même faire un don en ligne :

 

 

La Grande Guignolée

 

 

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29/11/2011
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